Beddgelert était le site d'un prieuré augustin fondé au début du XIIIe siècle. Selon la légende, le village prend son nom de Gelert, un chien appartenant à Llewelyn ap Iorwerth (décédé en 1240), qui avait sauvé son bébé des loups. Cependant, avant de réaliser que son fils était encore en vie, Llewelyn tua le chien. Plein de remords après avoir découvert son erreur, le prince l’enterra près du village. En vérité, la stèle marquant « la tombe de Gelert » est érigée en 1802 par David Pritchard, le premier gérant de l'hôtel Royal Goat, comme stratagème de marketing pour attirer des touristes sentimentaux à son établissement. Il semble avoir été efficace comme la légende, son nom et l'hôtel figurent dans les récits de voyageurs innombrables portant sur leurs visites à Beddgelert tout au long du XIXe siècle.
Der Name Beddgelert ruft im Deutschen unwillkürlich eine Rückerinnerung an den beliebten Fabeldichter Gellert wach, allein dieser hat mit diesem Namen nichts zu thun. Gelert war der Name eines Jagdhundes, ein Geschenk des Königs John an seinen Schwiegersohn Llewelyn den Großen, Prinzen von Wales, der während der Jagdzeit mit seiner Familie hier wohnte, denn um jene Zeit war der Snowdon mit wildreichen Waldungen bedeckt. Eines Tages vermißte er auf der Jagd den Hund, der ihm erst bei der Heimkehr mit sehr lebhaften Freudenbezeigungen entgegensprang. Im Hause lag die Wiege von Llewelyn’s Kind umgestürzt und durch das Blut, mit welchem der Hund bedeckt war, zu dem Irrthum veranlaßt, daß dieser sein Kind erwürgt, tödtete er ihn. Allein die Wiege aufhebend, fand er sein Kind neben einem todten Wolf schlafend, gegen den es der Hund geschützt. Der betrübte Vater begrub das treue Thier an dieser Stelle, daher der Name „Beddgelert,“ Grab des Gelert. Diese Sage wiederholt sich in verschiedenen Ländern, ich wage nicht zu entscheiden, welchem Ort der Ursprung zukommt, allein das Grab des Hundes ist noch heut unter einigen Bäumen inmitten einer Wiese unweit des Dorfes zu sehen.
Ein ziemlich großes und vortrefflich geführtes Hotel „The Royal Goat“ (der königliche Ziegenbock) bildet einen Anziehungspunkt, den man wohl thut nicht unberücksichtigt zu lassen, und die schmackhaften Lachsforellen, der würzige Schinken und die frischen Eier unseres Frühstückes werden lange in dankbarem Andenken bleiben.
Dans l’esprit allemand, le nom Beddgelert rappelle involontairement le poète populaire de fables, Gellert ; cependant, il n’a rien à voir avec ce nom. Gelert était le nom d’un chien, un présent par le roi Jean à son beau-fils, Llewelyn le Grand, prince de Galles. Il vivait ici avec sa famille pendant la saison de la chasse, car à ce moment-là, Snowdon était couvert de forêts giboyeuses. Un jour, le prince était parti à la chasse sans son chien. Lorsque le prince arriva à la maison, l’animal bondit vers son maître avec des expressions vives de joie. À l’intérieur de la maison, le berceau de l’enfant de Llewelyn était renversé par terre. Comme le chien était couvert de sang, le prince fut amené à penser qu’il avait étouffé son enfant, alors il le tua. Lorsqu’il ramassa le berceau, il trouva son enfant endormi à côté d’un loup mort contre lequel le chien avait défendu l’enfant. Le père affligé enterra le fidèle animal à cet endroit, qui prend donc le nom de « Beddgelert », « tombe de Gelert ». Ce conte est répété dans de nombreux pays et je n’ose pas décider quel endroit peut revendiquer son origine ; la tombe du chien peut encore être vue seule sous quelques arbres dans un pré à ce jour.
Un hôtel assez grand et admirable, « Le Royal Goat », forme un centre d’attraction qu’il vaut mieux ne pas ignorer ; et la savoureuse truite saumonée, le jambon salé et les œufs frais que nous avions pour le petit-déjeuner resteront longtemps gravés dans notre mémoire.
Beddgelart selbst hat seinen Namen von einer Sage erhalten, nämlich von der Sage vom treuen Hunde Gelart, der dem wälschen Fürsten Llewelyn dem Großen zugehörte. Dieser Fürst kam einst in das benachbarte Thal mit seiner Frau und seinen Kindern, um dort während der Jagtzeit zu residiren. Eines Tages, da Niemand im Schlosse zu Hause war, als das jüngste Prinzchen in der Wiege und der treue Haushund Gelart, indem der Hausherr selbst auf der Jagt, die Damen und ältesten Fräulein Töchter wahrscheinlich bei Visiten in der Nachbarschaft, die fahrlässigen Domestiken aber wie gewöhnlich sich im Garten oder Gehölz irgendwo amüsirten, brach ein Wolf in das Haus, um zu sehen, was er sich dort für seinen Hunger zu Nutze machen könnte, bößte aber diese Neugierde mit dem Leben; denn der treue Hund Gelart, der statt der Amme neben der Wiege des Säuglings lag, überfiel, bekämpfte und zerriß ihn. Bald darauf kam der Hausherr selber zurück. Sein Hund sprang ihm munter entgegen mit wedelndem Schweife, aber mit blutiger Schnauze. Unglück ahnend und das Haus leer findend, trat der Fürst in das Zimmer seines Kindes, wo er den Boden mit Blut bedeckt und die Wiege umgestoßen fand. Da er nach der raschen Weise großer Herren sofort die Ueberzeugung gewann, daß niemand Anderes als Gelart das Kind zerissen habe, so zog er sein Schwert und tödtete ihn auf der Stelle. – Als er aber die Wiege aufhob und seinen Sohn ganz unversehrt darunter liegen sah, hinter der Wiege aber einen zerissenen Wolf entdeckte, da wurde ihm der Zusammenhang des Ganzen, leider zu spät, erst klar, und voll Schmerz über sein armes todtes Thier errichtete er ihm im Thale ein Grabmonument. Später kam eine Augistiner-Priorei hinzu, und so entstand der Ort und Name Beddgelart, d. H. Das Grab des Gelart.
Beddgelert tire son nom d’une légende, à savoir la légende du chien fidèle Gelert appartenant au prince gallois Llywelyn le Grand. Ce prince était une fois de visite dans la vallée voisine avec sa femme et ses enfants, en vue d’y résider durant la saison de chasse. Un jour, personne n’était à la maison dans le château, à part le plus jeune petit prince et le fidèle chien de compagnie, Gelert. Le seigneur lui-même était parti à la chasse, les dames et les filles ainées non mariées étaient probablement parties faire des visites dans le quartier, et les domestiques étourdis s’amusaient comme d’habitude dans les jardins et les forêts quand tout à coup un loup fit irruption dans la maison pour voir ce qu’il y avait en offre pour calmer sa faim ; cependant, il paya de sa vie sa curiosité. Couché à côté du berceau du bébé à la place de la nourrice, le fidèle chien de Gelert attaqua, combattit le loup et se jeta sur lui et le tua. Peu après, le maître lui-même retourna chez lui. Son chien sauta joyeusement vers lui en remuant la queue, mais avec le museau ensanglanté. Craignant une catastrophe et trouvant la maison vide, le prince entra dans la chambre de l’enfant où il vit le sol recouvert de sang et le berceau renversé. Dans la manière impétueuse de grands seigneurs, il eut aussitôt la conviction que nul autre que Gelert pouvait avoir dévoré l’enfant et c’est ainsi qu’il tira son épée et tua le chien sur place. – Mais dès qu’il ramassa le berceau et trouva son fils en vie et jovial en dessous et découvrit un loup mort et éviscéré derrière le berceau, il comprit l’ensemble de la situation, mais malheureusement trop tard. Affligé grandement par la mort de son pauvre animal, il érigea un monument situé dans la vallée. Plus tard, un prieuré augustinien fut créé à cet endroit et ainsi le village et le nom Beddgelert c’est-à-dire « la tombe de Gelert », virent le jour.